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Les seules traces de son existence (1) Enregistrer au format PDF
samedi 28 juillet 2007
par legaulois
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Les seules traces de l’existence d’Uxellodunum sont dans un livre unique dans l’histoire. Jules César (avec l’aide de son compagnon Hirtius) a écrit le récit de ses batailles dans une grande partie de la France (La gaule). Ce manuscrit est constitué est de 8 livres. Celui qui nous concerne ici est le livre XIII qui relate la fameuse bataille d’Uxellodunum. Le seul moyen qui existe pour connaitre où se trouve cet antique oppidum est donc écrit dans ces pages.

Extraits de "La guerre de Gaule - Jules César", traduit par L.A. Constans, édité chez Folio Classique (Pour connaitre l’histoire complète de la "guerre des Gaules", n’hésitez pas à acheter le livre)


Chapitre 30 : Caninius poursuit Drappès et Luctérios

Comme on savait qu’après cette déroute le Sénon Drappès, qui, dès le début du soulèvement de la Gaule avait rassemblé de toute part des gens sans aveu, appelé les esclaves à la liberté, fait venir à lui les bannis de toutes les cités, accueilli les voleurs, et intercepté les convois de bagages et de ravitaillement des Romains, comme on savait que ce Drappès avait formé avec les restes de l’armée en fuite une troupe atteignant au plus deux mille hommes et marchait sur la Province, qu’il avait pour complice le Cadurque Luctérios qui, au début de la révolte gauloise, s’était proposé, comme on l’a vu dans le commentaire précédent, d’envahir la Province, le légat Caninius se lança à leur poursuite avec deux legions, ne voulant pas que la Province eût à souffrir ou que de peur s’emparât d’elle, et qu’ainsi nous fussions déshonorés par les brigandages d’une bande criminelle.

Chapitre 32 : Drappès et Luctérios à Uxellodunum

Mais Drappès et avec lui Lucterios, sachant que Caninius et ses légions étaient tout proches et se pensant certainement perdus s’ils pénétraient sur le territoire de la Province avec une armée à leur trousses, n’ayant d’ailleurs plus la possibilité de battre librement la campagne en commettant des brigandages, s’arrêtent dans le pays des Cadurques. Luctérios y avait joui autrefois, avant la défaite, d’une grande influence sur ses cobcitoyens, et maintenant même ses excitations à la révolte rencontraient auprès de ces barbares un grand crédit : il occupe avec ses troupes et celles de Drappès la ville d’Uxellodunum, qui avait été dans sa clientèle ; c’était une place remarquablement défendue par la nature ; il en gagne à sa cause les habitants.

Chapitre 33 : Caninius investit la place

Caïus Caninius y vint tout aussitôt ; se rendant compte que de tout côtés la place était défendue par des rochers à pic, dont l’escalade, même en l’absence de tout défenseur, était difficile pour des hommes portant leurs armes, voyant, d’autre part, qu’il y avait dans la ville une grande quantité de bagages et que, si l’on essayait de fuir secretement en les emportant, il n’était pas possible d’échapper non seulement à la cavalerie, mais aux légionnaires même, il divisa ses cohortes en trois corps et les établit dans trois camps placés sur des points très élevés ; en partant de là, il entreprit de construire peu à peu, selon ce que permettaient ses éffectifs, un retranchement qui faisait le tour de la ville.

Chapitre 34 : Défaite de Luctérios, puis de Drappès

A cet vue, ceux qui étaient dans la ville, tourmantés par le tragique souvenir d’Alésia, se mirent à craindre un siège du même genre ; Luctérios qui avait vécu ces heures-là, était le premier à rappeler qu’il fallait ce préoccuper d’avoir du blés ; les chefs décident donc à l’unanimité, de laisser là une patie des troupes et de partir eux-même, avec des soldats sans bagages, pour aller chercher du blés. Le plan est approuvé, et la nuit suivantes, laissant deux mille soldats dans la place, Drappès et Luctérios emmènent les autres. Ils ne restent que quelques jours absents, et prennent une grande quantité de blés sur le térritoire des Cadurques, dont une partie desirait les aider en ravitaillant, et l’autre ne pouvait les empêcher de se pourvoir ; ils font aussi, plus d’une fois des expéditions nocturnes contre nos postes. Pour ce motif, Caninius ne se presse point d’entourer toute la place d’une ligne fortifiée : il craignait qu’une fois achevée il ne lui fût impossible d’en assurer la défense, ou que, s’il établissait un grand nombre de postes, ils n’eussent que de trop faibles éffectifs.

 

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