La greffe à partir d’un donneur vivant
vendredi 29 juin 2007
par legaulois

La greffe à partir d’un donneur vivant : Commet décider ?


Une démarche complexe

Prendre la décision de faire don d’un de ses reins ou de recevoir l’organe d’un de ses proches est une démarche complexe. Certaines personnes prennent une décision très rapidement, tandis que d’autres ont besoin d’un temps de reflexion plus important.

Accepter les doutes

Etre effrayé à l’idée de donner un rein ou se sentir coupable de ne pas souhaiter le faire sont des sentiments normaux. De même, pour le receveur, avoir des difficultés à accepter l’idée de faire prendre un risque, si minime soit-il, à quelqu’un qu’il aime, est bien compréhensible.

Accepter l’éventualité d’un échec

Les résultats globaux d’une greffe à partir d’un donneur vivant sont excellents. Mais la possibilité d’un échec de la greffe, même survenant tôt, ne peut pas être écarté. Sur 100 greffes réalisées, quatre s’arrêtent de fonctionner avant un an. Enfin, pour certains patients, la maladie rénale peut se reproduire sur le rein greffé.

Dialoguer librement

La seule "bonne décision" est celle qui semblera la plus naturelle et la plus acceptable au donneur comme au receveur. L’un et l’autre doivent pourvoir parler facilement et effectuer le cheminement qui les y conduira ensemble, et dans la sérénité.

Bien s’informer pour comprendre

La personne qui consent à donner un de ses reins doit être apte à comprendre les implications de son geste. Elle doit être pleinement volontaire et informée de façon détaillée des risques qu’elle court. Elle doit être également informée des risques et des bénéfices attendus chez le receveur, et des autres possibilités de traitement.

Etre motivé

La volonté et la motivation sont des éléments importants qui interviennent dans la décision de réaliser une greffe à partir de donneur vivant.

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