Don d’organes : et concrètement ?
lundi 22 janvier 2007
par legaulois

Qu’est ce que la mort encéphalique ?

Suite à un accident vasculaire cérébral ou un traumatisme crânien, le cerveau peut être irrémédiablement dédruit. C’est la mort encéphalique. Lorsque cela se produit à l’hôpital, il est possible de maintenir l’activité cardiaque et la respiration pour préserver les organes et permettre le prélèvement, puis la greffe, mais ce maintien ne peut durer que quelques heures.

Quels orgranes greffe-t-on ?

(chiffres 2005)

2572 Reins, 1024 Foie, 339 Coeur, 184 Poumons, 92 Pancréas, 21 Coeur-poumons, 6 Intestins.

Des tissus sont également greffés, notamment les cornées avec plus 4 100 greffes de 2005.

Y a-t-il un âge pour être donneur ?

Il n’y a pas vraiment d’âge minimun ; quand une personne mineure décède, les personnes titulaires de l’autorité parentale doivent consentir par écrit au don en vue de greffe. Il n’y a pas non plus d’âge maximun ; c’est la qualité des organes qui est prise en compte. Si un coeur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l’être sur des personnes beaucoup plsu âgées.

Que dit la loi ?

les trois grands principes de la loi bioéthique sont le consentement, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur.

Principe du "consentement présumé" : après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe, si elle n’a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d’organes.

Gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. la loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don.

Anonymat : le nom du receveur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que le résultat des greffes, si elle le demande.

Comment exprimer son choix ?

SI VOUS ETES D’ACCORD pour donner vos organes ou vos tissus en vue d’une greffe :

- Dites-le à vos proches pour qu"ils puissent en témoigner en cas de décès brutal.
- Portez sur vous une carte de donneur. Celle-ci n’est pas oblogatoire mais elle est utile car elle témoigne de votre décision (voir documents en fin d’article : carte don resto et verso)

SI VOUS N’ETES PAS D’ACCORD pour donner vos organes ou vos tissus en vue d’une greffe :

- Dites-le à vos proches pour qu’ils puissent témoigner.
- Demander votre inscription au registre national des refus (voir document en fin d’article : inscription refus)

à renvoyer à l’adresse suivant

Agence biomédecine Registre national des refus TSA 90001 93572 Saint-Denis La Plaine Cedex

Joindre :
- la photocopie de votre carte d’identité ou de votre titre de séjour.
- une enveloppe timbrée à vos nom et adresse pour recevoir la onfirmation de votre inscription. Si vous ne voulez pas de cette confirmation, cochez la case correspondante.

Ce regsistre est obligatoirement interrogé avant d’envisager un prélèvement. Vous pouvez à tout moment revenir sur votre décision. L’inscription est individuelle et possible dès l’âge de 13 ans. Le formulaire doit obligatoirement être signé par l’intéressé lui-même et accompagné de la photocopie d’identité.

Après l’opération de prélèvement, comment le corps est-il rendu à la famille ?

le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc opératoire avec toutes les précautions habituelles. Il n’entraine aucun frais pour la famille. Le corps du défunt est traité avec respect et attention avant d’être restitué à la famille pour qu’elle puisse organiser les obsèques selon ses souhaits ou ceux du défunts.

Quelle est la position des confessions religieuses ?

le prélèvement d’organes, qui a pour finalité de sauver ou d’améliorer la qualité de vie, ne rencontre pas d’objection de principe. Toutes les religions invitent leurs fidèles à une reflexion en faveur du don et disent leur assentiment dès lors qu’il s’agit de sauver une vie en péril.

Peut-on faire des greffes d’organes à partir d’un donneur vivant ?

Oui, dans les conditions prévues par la loi, une personne peut consentir, evue de greffe, au prélèvement sur elle-même d’un rein, plus rarement d’une partie du foie ou des poumons. Ce prélèvement n’est possible qu’au profit de certains proches définis par la loi.

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